Pas sûr que ce blog survive à 2005… Enfin je veux dire continue d’être alimenté aussi régulièrement. Son sujet (les interviews des Stones) était restreint (relativement) et je m’étonne même qu’il m’ait tant tenue. Mais aujourd’hui, plus beaucoup d’interviews à y ajouter (il en reste de mythiques en version papier quand même, et puis 2005, 2006 vont en amener, c’est sûr). Moins envie de le faire aussi.
Un autre blog est né depuis deux mois, que je consacre à la musique en général, et qui m’accompagne dans ces retrouvailles, dont les Stones ont été le catalyseur. C’est une recherche méthodique, chronologique (sans prétendre à l’exhaustivité, sans remonter à la nuit des temps, juste années 70, un peu 60, et on va remonter tout doucement jusqu’à aujourd’hui) avec dans l’idée de réécouter ce que j’avais survolé, et de découvrir en partie de ce que je ne connaissais pas mais surtout d’éviter les sentiers déjà balisés (au secours mon porte monnaie !). Trouver les lignes de partage, les généalogies, parentés et influences diverses, saisir les évolutions, les régressions, les ressucées et les révolutions parfois. C’est passionnant ces choses qui se font écho.
Alors c’est un prolongement, une ouverture, parce que je n’ai décidément pas l’âme casanière, ni sectaire, ni habitudinaire. Probablement grégaire par contre, parce que je ne dois pas être seule dans cette démarche si j’en juge par les encyclopédies vivantes du rock (je prétend pas au titre !) qu’on peut croiser ça et là, sur les forums ou ailleurs.
En tous cas, cette passion retrouvée pour le rock, en 2002, est une des plus belles choses qui me soient arrivées ces dernières années (toujours pas compris comment j’avais pu arrêter si longtemps). Les Stones ont été à l’origine de ça et ce fut une belle aventure que de les redécouvrir, les approfondir, faire sauter quelques préjugés tenaces que je pouvais avoir. Comme avec tous les très grands, il y a plusieurs niveaux de connaissance et je suis heureuse d’avoir dépassé le stade premier. Je me réjouis aussi d’arrêter avant d’en être à celui de fan, qui est un label que je ne tiens pas à avoir (sauf en ce qui concerne Keith, mais même là, c’est sous bénéfice d’inventaire).
C’est Bachelard qui disait que l’objet de la recherche se forme et se définit en cherchant. En cherchant des nuits entières d’insomnies, en 2002/2003, tous ces documents sur les Stones, je ne pensais pas avoir de but précis, si ce n’est nourrir une passion, à ma façon, compulsive et bosseuse jusqu’à l’excès. Je comprends maintenant que j’étais à la recherche de bien autre chose, c’était chercher l’enfance et l’adolescence sous les carapaces de l’âge adulte et retrouver ces sensations perdues ou en voie de l’être, quand c’est toujours la première fois, et que c’est toujours plus fort. Ca a été d’autres choses, d’autres motivations aussi, sur lesquelles je ne m’étendrai pas ici. Ce blog n’a pas été tout seul, il s’est accompagné (et surtout il a été précédé) de sons, d’images, de lectures autres (mais liées), de conversations et de rencontres multiples et riches, de la recréation de tout un univers qui est celui des Stones et de leur fabuleuse contribution et pas seulement à la musique évidemment. Une très belle aventure. Aucun autre art SAUF la littérature n’a été pour moi source d’autant d’apports que la musique, et ce n’est pas faute de m’être intéressée à tout un tas de choses dans les années 90 notamment. Et comme la littérature, on n’en voit jamais la fin, source de frustration et incroyable aiguillon pour piquer la curiosité en même temps.
Alors les Stones, je n’arrête pas, mais je ralentis, je déplace ailleurs. Ca n’empêche qu’ils restent dans ma tête et dans mes tripes à une place où aucun autre groupe ou musicien ne pourra prétendre, c’est plus que sûr ! Certainement que c’est dû aussi à leur longévité, à ce truc trans-générationnel exceptionnel qui en fait de véritables cas d’école. Comme le groupe il n’y a pas si longtemps, je vais à la fin de cette année fêter mes 40 ans. Quand je suis née les Stones avaient trois ans et des poussières, et c’est ma mère qui les écoutait… Je pense souvent à cette phrase de Keith : Pour les gens nés au début des années 60, il y a le soleil, la lune et il y a les Rolling Stones.
C’est beaucoup mieux que la comparaison christique de l’autre - puisqu’il faut toujours « les » opposer et alimenter la guéguerre (suis devenue très œcuménique, perso).
Bowie a dit récemment : aujourd’hui tout le monde aime le rock, impossible pour les parents, les enfants et parfois même les petits-enfants de s’engueuler sur ce sujet.
Moi je me suis quand même beaucoup engueulée avec mes parents qui détestaient le hard rock. Tant mieux, c’est formateur et fondateur.
So long !
Alors c’est un prolongement, une ouverture, parce que je n’ai décidément pas l’âme casanière, ni sectaire, ni habitudinaire. Probablement grégaire par contre, parce que je ne dois pas être seule dans cette démarche si j’en juge par les encyclopédies vivantes du rock (je prétend pas au titre !) qu’on peut croiser ça et là, sur les forums ou ailleurs.
En tous cas, cette passion retrouvée pour le rock, en 2002, est une des plus belles choses qui me soient arrivées ces dernières années (toujours pas compris comment j’avais pu arrêter si longtemps). Les Stones ont été à l’origine de ça et ce fut une belle aventure que de les redécouvrir, les approfondir, faire sauter quelques préjugés tenaces que je pouvais avoir. Comme avec tous les très grands, il y a plusieurs niveaux de connaissance et je suis heureuse d’avoir dépassé le stade premier. Je me réjouis aussi d’arrêter avant d’en être à celui de fan, qui est un label que je ne tiens pas à avoir (sauf en ce qui concerne Keith, mais même là, c’est sous bénéfice d’inventaire).
C’est Bachelard qui disait que l’objet de la recherche se forme et se définit en cherchant. En cherchant des nuits entières d’insomnies, en 2002/2003, tous ces documents sur les Stones, je ne pensais pas avoir de but précis, si ce n’est nourrir une passion, à ma façon, compulsive et bosseuse jusqu’à l’excès. Je comprends maintenant que j’étais à la recherche de bien autre chose, c’était chercher l’enfance et l’adolescence sous les carapaces de l’âge adulte et retrouver ces sensations perdues ou en voie de l’être, quand c’est toujours la première fois, et que c’est toujours plus fort. Ca a été d’autres choses, d’autres motivations aussi, sur lesquelles je ne m’étendrai pas ici. Ce blog n’a pas été tout seul, il s’est accompagné (et surtout il a été précédé) de sons, d’images, de lectures autres (mais liées), de conversations et de rencontres multiples et riches, de la recréation de tout un univers qui est celui des Stones et de leur fabuleuse contribution et pas seulement à la musique évidemment. Une très belle aventure. Aucun autre art SAUF la littérature n’a été pour moi source d’autant d’apports que la musique, et ce n’est pas faute de m’être intéressée à tout un tas de choses dans les années 90 notamment. Et comme la littérature, on n’en voit jamais la fin, source de frustration et incroyable aiguillon pour piquer la curiosité en même temps.
Alors les Stones, je n’arrête pas, mais je ralentis, je déplace ailleurs. Ca n’empêche qu’ils restent dans ma tête et dans mes tripes à une place où aucun autre groupe ou musicien ne pourra prétendre, c’est plus que sûr ! Certainement que c’est dû aussi à leur longévité, à ce truc trans-générationnel exceptionnel qui en fait de véritables cas d’école. Comme le groupe il n’y a pas si longtemps, je vais à la fin de cette année fêter mes 40 ans. Quand je suis née les Stones avaient trois ans et des poussières, et c’est ma mère qui les écoutait… Je pense souvent à cette phrase de Keith : Pour les gens nés au début des années 60, il y a le soleil, la lune et il y a les Rolling Stones.
C’est beaucoup mieux que la comparaison christique de l’autre - puisqu’il faut toujours « les » opposer et alimenter la guéguerre (suis devenue très œcuménique, perso).
Bowie a dit récemment : aujourd’hui tout le monde aime le rock, impossible pour les parents, les enfants et parfois même les petits-enfants de s’engueuler sur ce sujet.
Moi je me suis quand même beaucoup engueulée avec mes parents qui détestaient le hard rock. Tant mieux, c’est formateur et fondateur.
So long !